• ​​​​ETUDE DES BESOINS :

     Cette étude des besoins s’est effectuées de deux manières :

     La première : Nous avons envoyé un questionnaire à l’association EPILEPSIE FRANCE qui l’a envoyé à ses adhérents ( adulte, vivant en normandie). Nous avons eu 8 réponses. Les personnes concernées ont entre 17 et 34 ans. 4 vivent dans le calvados, deux dans la manche, 1 dans l’Eure et une en seine maritime. 6 sur 8 font encore des crises entre une par jour et au moins une par an. Elles décrivent toutes au minimum des crises généralisées avec risque de chute, plus ou moins accompagné d’absence ou crises partielles. Aucune ne travaille à ce jour mais elles sont en recherche d’une insertion en milieu ordinaire ou adapté. Elles vivent en famille ou en institution. Pour elles, les freins à leur installation en appartement sont : les crises, leur manque d’autonomie, l’isolement et les finances. Leur première préoccupation est la recherche d’un travail mais également une insertion
sociale qui passerait par l’obtention d’un logement adapté.

     La deuxième est l’organisation de deux réunions d’information et de travail : l’une a eu lieu le 5 octobre 2019 et l’autre le 15 février 2020 mettant autour de la table 5 adultes avec une épilepsie sévère et leurs parents. Un questionnaire a été rempli en présence d’un parent et d’un jeune. Pour eux, le besoin de vivre dans un logement permettant une vie sociale est unanime, leur choix varie entre colocation (1personne), avoir un logement indépendant au même étage (2 personnes) ou dispatcher dans un immeuble (2 personnes). Ils identifient des besoins d’aide pour les démarches administratives, pour trouver du travail et des loisirs. Le souhait d’avoir un espace commun pour se retrouver leur plait : pour manger (4 personnes), pour faire des activités ensembles (3 personnes) ou regarder la télévision ( 4 personnes). Ils souhaitent que cet espace ne soit pas trop grand mais chaleureux. Les besoins pour leur quotidiens (auxiliaire de vie sera identifié au travers du dossier MDPH).

• LE PARTENARIAT

     Nous ne voulons pas et ne pouvons pas être porteur de projet. Nous souhaitons travailler en collaboration avec une association pour handicapée bien installée. C'est ainsi que plusieurs rencontres ont permis d’acter une collaboration avec l’APF.